Nous vous présentons ici les artistes sélectionnés qui exposeront
leurs œuvres en la
Collégiale Saint-André de Chartres,
2, rue Saint-André
Exposition du 16 au 31 mars 2024
Vernissage pour tous le samedi 16 mars à 15h
Horaires :
Les lundis, mardis, mercredis et jeudis : de 15 h à 19 h
Les vendredis, samedis et dimanches : de 10 h 30 à 12 h et de 15 h à 19 h
NB: Nous vous recommandons de visiter cette partie de notre site sur un grand écran d'ordinateur et non sur un smartphone, pour avoir la lecture
horizontale telle qu'elle a été conçue. Merci de votre compréhension.
Ci-dessous : extraits des oeuvres de tous les artistes réunis pour l'exposition internationale du festival 2024
Les artistes sélectionnés pour l'édition 2024 du festival
Pour son festival, notre association a choisi le nom de "ChARTres-Croisement des Arts", pour mettre en valeur et soutenir des artistes pratiquants des arts différents,
afin de susciter une rencontre entre leurs talents et de varier l'offre présentée au public : aquarelle, art textile, chant, céramique d'art, dessin, musique, pastel, peinture, photographie,
stylisme,…
Chaque
artiste composera une œuvre et écrira un texte sur le thème choisi pour cette édition du festival :
« Enseigner, transmettre, élever ... dans l'esprit de Fulbert »
Fulbert, venu étudier la médecine à Chartres un peu avant l’an Mil, développa l’Ecole de Chartres qui forma, pendant près de 250 ans, les intellectuels d’Occident, jusqu’à la création de La Sorbonne en 1254.
Cette année, l'invitée d'honneur est Dominique-Elise
Houzé
que vous découvrirez sur la liste alphabétique ci-dessous.
NB : Un lien direct en fin de présentation vous permettra de visiter le site de chaque artiste...
Vincent Alix est sculpteur
Originaire de Mayenne et installé à Chartres, Vincent réalise des sculptures en bois depuis plusieurs années. Enseignant en biologie dans un lycée public de l’agglomération de Chartres, Après un séjour de 2004 à 2007 en tant que coopérant au Burkina-Faso, il se forme à la sculpture en 2009.
Dans le secret d'un atelier de sculpture, quelques gouges, du bois, du silence...Une pincée de temps, des lignes pour saisir sa trace, se l'approprier. Le temps...d'un regard et le partager. L'atelier est à la maison, entouré d'une famille. Le matériel est simple ; maillets, gouges, rifloirs, tronçonneuse pour dégrossir, le chêne et l'if... pourquoi pas du tilleul et du cerisier. Il souhaite partager avec vous la passion du bois et ce qu'il nous dit mystérieusement. De l'origine de ce premier atome de carbone issu d'une première étoile. De ce carbone qui peut devenir bois, charbon ou diamant selon les outils du créateur.
Christian Aprile est peintre et graphiste
"Je suis né dans une famille d’artistes, mère modiste et père lithographe d’origine sicilienne ayant réalisé nombre d’affiches publicitaires pour de grandes marques. Mon goût s'est formé à la vue de ces affiches de grands illustrateurs.
J'ai beaucoup dessiné dès ma jeunesse et suivi l’atelier du soir des Arts décoratifs, rue de Rivoli à Paris. Après mes études secondaires, je suis rentré à l’EPDI (Ecole Professionnelle de Dessin Industriel), section Pub, diplômé en 1972 : une école réputée alors dans le domaine des arts graphiques et de la publicité. A l’issue d’une carrière dans la communication et le graphisme, j’ai voulu quitter l’ordinateur et retrouver mes mains, la vie des pinceaux, des matières, des odeurs, ressentir le goût du dessin, du trait... et peindre les sujets les plus divers.
J'aime les choses cadrées, les instantanés de morceaux de vie, fenêtres allumées, mystère dans ce qui se passe derrière les vitres, les façades, les feuillages, le jeu des reflets…L’hyperréalisme me correspond, avec ses maitres Hopper, Hockney, Estes, Nathan Walsh, Kelley et aussi la sobriété, la simplification des formes et des couleurs d'un Nicolas de Staël, sans doute mon préféré. Je peins en Floride, où mes œuvres sont exposées et la plupart du temps à Paris.
Je participe à divers salons dans la région parisienne et j'ai reçu le 1er prix de tableau à la Frette-sur-Seine en octobre 2017 et la médaille Van Gogh de la Monnaie de Paris, avec ma toile « Eden ».
Julie d'Aragon
est peintre
«
Née à Aurillac, j'ai grandi dans cette ville rose et colorée qu'est Toulouse. C'est peut-être là et à Albi qu'est venu mon attachement au rose et aux couleurs chaudes du Sud.
Mon goût pour le dessin et la peinture s'est imposé doucement en arpentant les galeries, musées et expositions en tout genre... Et puis m'est
venue l'envie de peindre, de choisir moi-même le mélange des couleurs et le rythme des courbes, de transmettre le bonheur que me procurent les touches colorées... C'est grâce aux conseils avisés
de mon professeur Emmanuel Ballangé que j'ai fini par trouver la touche qui correspond à ma peinture. De celle-ci je dirais qu'il s'agit d'un style moderne, largement dérivé de l'impressionnisme
avec des couleurs vives et des touches épaisses. Mon objectif est de créer des vibrations colorées sans m''abstraire du sujet qui m'intéresse profondément et qui donne un sens à ma peinture. Ne
conserver que les lignes fortes d'un sujet et lui donner vie par la touche et non par le trait est un exercice qui me fascine depuis longtemps et auquel je travaille avec assiduité. C'est avec
beaucoup d'enthousiasme et de sérénité que j'ai choisi de faire de la peinture mon métier en mai 2017… ».
Antje Bormann est photographe (Allemagne)
Née dans les années 1960 en Allemagne de l'Est, Antje a développé une fascination précoce pour le monde à travers l'objectif photographique de son père, passionné de photographie amateur.
Traductrice de formation, son parcours photographique a débuté avec un modeste appareil photo en plastique russe, limité à des films de 12 poses. Depuis ce moment, un appareil photo est devenu un compagnon constant. Après la chute du mur de Berlin, Antje a entamé un nouveau chapitre en partant vivre à l'étranger. Sa passion pour la photographie s'est approfondie au fil de sa découverte des magazines spécialisés. Animée par une curiosité innée et le désir de formaliser ses compétences, elle a suivi des cours pour adultes, décrochant un diplôme en photographie sociale et documentaire.
Pour Antje, la photographie est bien plus qu'une vocation, c'est un moyen profond d'observation et d'interprétation. Bien que la linguistique ait été son domaine académique, elle a trouvé dans la photographie un langage alternatif, une narration visuelle qui transcende les mots parlés ou écrits. A travers son objectif, elle articule une perspective unique, capturant des moments qui résonnent au-delà des limites de la communication conventionnelle
antje.bormann@gmail.com --- antje@ thepictureangle.com - www.thepictureangle.com
Dijanne Cevaal est artiste textile
Je suis née aux Pays-Bas mais j'ai vécu toute ma vie en Australie, et des périodes en France.
Mes quilts sont les produits des passions de toute ma vie: les textiles, la mobilité de la maille, l'interaction des couleurs créées par la teinture ou l'impression, et la création d'histoires.
Dès mon plus jeune âge, j'assemblais des pièces en cousant et brodant ! Cet amour de la broderie a perduré à travers l'adolescence et l'âge adulte. J'ai ainsi obtenu un Master de l'Université Charles (NSW) pour affiner mon regard sur le textile, en apprenant à examiner sa surface d'une manière plus immédiate.
Ne plus aborder le textile comme un simple support de l'imagerie, mais à travers un retour au toucher et à la textualité, dans son intimité et son contenu narratif.Chaque tissu dans mon travail est teint à la main. Je crée ainsi des tissus uniques et originaux pour mon travail, en ayant recours à des techniques simples d'impression. J'aime les techniques simples, comme le pliage et l'encordement. Et je suis tombée amoureuse avec le tissu indigo de l'Afrique de l'Ouest ! Je tends aussi à travailler dans des contrastes de couleurs assez simples, même si les tissus que j'utilise sont souvent complexes dans les couleurs qu'ils contiennent !
Couture tantôt à la machine tantôt à la main, les deux sont indispensables pour la créer la texture ! La répétition des motifs est également une composante importante de mon travail.
Au cours des 20 dernières années, j'ai composé de nombreuses expositions itinérantes, qui ont voyagé principalement vers l'Europe et le Moyen-Orient. Mes voyages m'ont ouvert à un tout nouveau monde de textiles, tous superbes - le Moyen-Orient étant un trésor de textiles fabriqués à la main ! Ces voyages m'ont inspiré la série "Sentinelle", pour laquelle j'ai puisé dans mon passé européen afin d'exprimer mes préoccupations sur l'avenir. Pour ce travail, j'ai combiné la riche tradition des motifs, de la décoration et de la couture, avec mon amour des icônes byzantines et de la nature.
dcevaal@gmail.com - wwx.origidij.blogspot.com
Sébastien Chambenoist est parfumeur-créateur, artisan d‘art
Après avoir travaillé une vingtaine d’années dans les détergents parfumés chez Netflore à Trappes (78), qui le licencie en 2014, il crée la même année sa société Vert Liquide, puis en 2017 la marque La Maison Lucien, qui rend hommage à son premier grand-père paternel. « C’était un dandy berrichon qui prenait soin de lui. Lucien vient aussi de "lux" qui signifie lumière en latin, représenté par un soleil dans le logo de la marque, réalisé par sa cousine Sandrine Chimbaud, graveur & graphiste.
Parfumeur d’intérieur & cirier, il spécialise La Maison Lucien dans la création de fragrances uniques, sur-mesure, pour réaliser l'empreinte olfactive d’intérieur à travers des lignes personnalisées, uniques, de parfums et des bougies.
Installé à Saint-Pellerin (28) depuis 2017 aux confins de l’Eure & Loir et du Loir & Cher, il a obtenu le titre d’Artisan d’Art en 2020 et a été titré « Excellence » en 2022 par la Chambre de métiers et de l’artisanat d’Eure-et-Loir.
Chaque produit est 100 % artisanal, 100 % fabrication française. Sébastien maîtrise l’ensemble du processus de fabrication de chacune de ses créations avec une intention particulière pour que la ligne olfactive soit respectueuse de l'environnement et de ses utilisateurs. Les matières nobles utilisées, de grande qualité et le plus souvent naturelles, sont testées, et leur approvisionnement par circuit court est privilégié. Les bougies durent en moyenne 50 à 80h, les parfums d’intérieurs 8h.
La Maison Lucien a notamment créé des lignes de produits pour Stéphane Bern et son collège militaire à Thiron-Gardais (28), pour la Bibliothèque Nationale, pour de nombreux châteaux…et pour la Villa Fulbert.
contact@lamaisonlucien.fr - www.lamaisonlucien.fr
Thierry Citron
est pastelliste.
" Ma manière d’être « paysagiste » s’apparente à celle des impressionnistes mais elle n’a rien à voir avec la nostalgie exprimée dans certains dépliants touristiques. Elle ne fait seulement que revisiter avec un tempérament contemporain, plus abstrait et plus gestuel, la lecture et l’écriture de la chose vue (...) Cette longue pratique est devenue une recherche de l'évocation poétique du paysage en prenant le parti de ne jamais observer les détails, les anecdotes et tout ce qui rend accessoire le sujet. Il faut témoigner au contraire de la part de lumière qu'il vous donne, captée dans l'instant".
Prix & distinctions
: Médaille d’Or du Salon des Artistes Français. - Médaille d’Argent de la Ville de Paris - Prix Art Cité au Salon d’Automne 2013.
https://www.thierrycitron.fr
Virginie
Darthoux
est
peintre.
Elle est originaire de Bordeaux, ville où la peinture s'imposera à elle en dénichant chez un antiquaire une toile peinte par son arrière-grand-mère.
Après des débuts figuratifs dans la lignée d'Edward Hopper, c'est finalement l'apaisement que procurent les toiles de son maître qu'elle fait des recherches et s'exprime dans un style épuré, fluide et aérien.
Travaillant les reflets de l'eau et de la lumière à l'huile comme à l'acrylique, ses toiles invitent à la rêverie et la poésie dans des harmonies de couleurs pastel. La plupart de ses œuvres résultent de commandes de collectionneurs privés dans les intérieurs desquels elles se fondent avec intimité.
Anne-Noëlle Fondecave est artiste dans plusieurs domaines
Diplômée de plusieurs arts, (Agrégée de Lettres- Université de Liège (Belgique), Licenciée en langue et civilisation chinoises (INALCO), Licenciée en Etudes cinématographiques (Université Paris-Sorbonne) et 1er Prix de chant lyrique),
Anne-Noëlle a créé des spectacles d'opéra baroque en costumes XVIIIè au Théâtre de Chartres et a enregistré son premier disque en 2014. Directrice artistique du festival ChARTres-Croisement des Arts, elle assure la partie soliste en chant lyrique, accompagnée parfois d'un chœur de chanteurs volontaires de la région, pour défendre l'art de la musique.
Elle suit les cours de l’Ecole du Louvre dans la spécialité " Histoire de la céramique " avec le Conservateur en chef du Musée de Sèvres. Elle donne à présent des cours sur l’Histoire de la Faïence & de la Porcelaine ; des Bijoux et de l’Orfèvrerie ; des styles de Meubles ; des Costumes, des Jardins célèbres, des Arts de la table et un cours unique en France de Culture générale sur tous les arts réunis, au sein de l'association qu'elle a fondée en 2001 " Les Fantaisies d'Orphée " devenue Chartres – Arts & culture.
Pour illustrer ses cours d’histoire de la céramique, elle rencontre Gilberto Galavotti, maître-faïencier italien, spécialisé dans la reproduction de majoliques prestigieuses de la Renaissance. Depuis 10 ans, elle compose pour lui des œuvres à partir d’éléments de plats anciens ou de gravures, comme cela se faisait à l’époque. Ensuite, dans son atelier, il les façonne et les peint. Elle crée aussi des modèles contemporains avec la technique traditionnelle du "Bianco su bianco" [cf. ci-contre à droite]. Leurs œuvres ont été exposées dans 4 grands musées de France : les musées du Louvre, National de la Renaissance d'Ecouen, National Adrien Dubouché de Limoges et du C.I.R. (Centre d'Interprétation de la Renaissance ) à Anet.
L'association qu'elle anime est en train de construire un Musée pédagogique des Arts décoratifs dans une aile de la Villa Fulbert, dont voici le lien direct :
https://www.chartres-artsetculture.fr/notre-projet-de-musee/
Ci-dessus : 2 extraits de créations
d'Anne-Noëlle Fondecave,
peintes à la main par
Gilberto Galavotti
Ci-contre à droite : 2 vidéos pour représenter l'art de la musique lors des vernissages des festivals précédents.
Vernissage du festival 2017 : "Nella Foresta" (Vivaldi, Catone in Utica).
Soliste : Anne-Noëlle Fondecave et choeur éphémère composé avec les choristes de la région.
Orchestre "De Musica" dirigé par Sébastien Bouvet.
Vernissage du festival 2018 : "Air de la Folie" (Rameau, Platée)
Soliste Anne-Noëlle Fondecave, mezzo-soprano.
Orchestre "De Musica"
Gilberto Galavotti est un maître-faïencier italien.
Diplômé de l'Institut des Arts d'Urbino,(Marches - Italie) dans la section "céramique", il travaille à Urbania (ville nommée anciennement à la Renaissance "Casteldurante" ), où il a installé, avec G. Smacchia, son atelier et sa boutique : "L'Antica Casteldurante".
Depuis 30 ans, il peint à la main des reproductions de majoliques italiennes de la Renaissance et fait des recherches pour retrouver les gestes et les émaux qui étaient déjà utilisés il y a 500 ans dans la ville où il vit.
Il reproduit toutes œuvres des grands peintres des XVème, XVIème et XVIIème siècles, comme Fra Angelico, Raphaël, ... en miniature sur plaque de faïence inaltérable, ainsi que les plats d'apparat des grands céramistes du XVI è : Nicola da Urbino, Xanto Avelli...
https://www.chartres-artsetculture.fr/creations/
Avec Anne-Noëlle Fondecave, designer, il crée des modèles adaptés au goût des Français et leurs créations ont été exposées dans les boutiques des Musées du Louvre, d'Ecouen, de Limoges et du C.I.R. de la ville d'Anet.
la vidéo ci-dessous vous présente Gilberto Galavotti qui peint dans son atelier
Un chef-d'oeuvre du XVè (d'après Fra Angelico), recomposé et personnalisé par A-N. Fondecave et peint à la main sur une plaque de faïence par
Gilberto Galavotti.
"l'Ecole d'Athènes, plaque de faïence 45 x 30 cm , composée
par A-N Fondecave, et peinte par Gilberto, d'après
Raphaël
Dominique-Elise Houzé est aquarelliste - invitée d'honneur 2024
"Je pratique le dessin et la peinture en autodidacte depuis l’adolescence. Professeur d’espagnol de formation, j’ai vécu aux USA et au Moyen-Orient, ce qui m’a permis d’être en contact avec d’autres sensibilités artistiques.
De retour en France, j’ai découvert l’aquarelle, qui m’a séduite d’emblée par sa transparence et sa spontanéité. J’ai complété ma formation personnelle par des stages avec Janine Gallizia, Ewa Karpinska, Reine-Marie Pinchon et des cours aux Arts Décoratifs dans l’atelier de Sophie Dartus-Rousseau.
L’aquarelle constitue, depuis quinze ans, mon moyen d’expression privilégié. Avec l’aquarelle, je cherche avant tout à capter une sensation, une impression. Il est rare que je parte d’un modèle précis sauf, naturellement, pour un portrait. Je privilégie une approche intuitive : il s’agit presque toujours de paysages « imaginaires », faits de souvenirs, conscients ou non, qui se mêlent, se patinent et se floutent avec le temps.
Ma préparation à la réalisation d’une aquarelle passe par une recherche de couleurs, sorte de flânerie chromatique. Une idée vague du tableau existe, qui va se préciser dans le temps de cette recherche de couleurs. Ce vagabondage préparatoire peut durer des jours, voire des semaines. Vient un moment où tout se met en place : je peux alors peindre, traduire au mieux sur le papier, à l’aide de pigments et d’eau, une vue imaginaire."
Brigitte de Lanouvelle est sculpteur
Née à Saïgon, Brigitte passe sa petite enfance en Afrique, à Brazzaville, avant de vivre à Paris. Elle grandit dans une famille où l’arrêt très présent : avec ses deux arrières-grands-pères peintres et prix de Rome, elle est aussi l’arrière-petite- nièce de Gauguin, et de nombreux musiciens… Elle étudie le piano, le chant. Titulaire d’une maîtrise d’histoire médiévale à la Sorbonne, l’art roman devient pour elle une forte source d’inspiration.
Après quelques années d'enseignement de l’histoire, elle découvre la sculpture et décide de se former, dans les années 1990, aux Ateliers des Beaux-arts de la ville de Paris, puis à l’atelier Marie La Varande, et enfin aux Ateliers Terre et Feu. Puis, elle sculpte à Paris, tout en dirigeant une galerie d’art, la « Galerie Michael Lonsdale » et en Bourgogne, dans son atelier, « L’Atelier Lanouvelle » situé à La Grande Verrière près d’Autun.
Le travail de la terre étant son mode d’expression favori, Brigitte réalise des terres cuites patinées et des bronzes. Son objectif est de communiquer et de montrer la beauté qu’elle perçoit en ce monde. Pour cela, il s’agit de donner vie et mouvement à la matière inerte : un vrai défi !
atelier@bdelanouvelle.com - brigitte-de-lanouvelle.com - @bdelanouvelle
Claude Miquel est peintre sur soie
"Mon originalité, ma signature si l’on préfère, est de choisir la soie comme support, au même titre que d’autres artistes peignent sur une toile de coton ou de lin. Je m’accroche à ce matériau depuis des dizaines d’années, amoureuse de la couleur. Mon autre marque est de ne pas réaliser de croquis préalable. De dessiner à main levée directement à la cire sur la soie. Je sais d’avance que le tracé est irréversible comme en calligraphie. J’ai adapté la technique du cerne à ma personnalité et à mon envie.
Le reste est mon secret ce qui me situe hors de tout courant. Mes thèmes ont puisé d’abord dans mes souvenirs de petite fille, en France et à l’étranger, dans mes rencontres avec des objets venus d’ailleurs, puis dans mes études littéraires, d’art et d’archéologie.
Ma formation aux beaux-arts et arts décoratifs, mais surtout, un drame personnel à l’adolescence m’ont amenée définitivement à la peinture. Je lui dois beaucoup. Mes inspirations d’adulte naissent de promenades, de voyages, de vacances, de lectures, d’expositions, de conversations, tout simplement de la vie et de l’observation du temps que je traverse. Je crée des tableaux que je nomme « allusions figuratives » et d’autres baptisés « mosaïques », travail de recherche inlassable sur des compositions géométriques. Au fur et à mesure que j'avance, je me rends compte que je peins des collections, des ensembles, des séries. Et que je les reprends comme si je sentais qu'il me faut encore travailler, fouiller ou comme si rien n'était jamais fini. Avec comme principal vœu, d'offrir une peinture qui incite surtout à la joie des yeux, au bonheur.
Par ailleurs, je m'exprime sur d'autres supports artistiques que la soie… La passion de la gouache et celle du papier collé ne me quittent pas. M'exprimer est toujours pour moi question de survie."
claude-miquel@orange.fr - www.claudemiquel.fr
Thierry Marius - auteur-photographe
Chirurgien-dentiste, né à Paris, et installé à Chartres, photographe amoureux de la nature et curieux du mystère de l'Humain. Passionné par la lumière et ses interactions avec les éléments.
Enfant de parents sourds, la vue, et son prolongement le regard, s’est construit pour moi comme un sens salvateur. Moyen essentiel de communication, il est devenu avec le temps, un véhicule me permettant de voyager à travers les formes, la lumière et les couleurs. Tout d’abord le dessin, la peinture puis la photographie qui devint un véritable virus inoculant en moi une fièvre et son cortège onirique.
Avec le temps, cette recherche s’est faite de plus en plus profonde, plus introspective. J’acquière mon premier appareil photo dans les années 80. À partir de 1995 je me forme et pratique le tirage noir et blanc dans mon labo. À partir de 2005, la photographie prend une place plus importante avec la réalisation d’une commande du Pôle Femme Enfant de l’Hôpital de Chartres autour du thème de la maternité.
En 2008 ce travail est remarqué, notamment par l’organisme du Ministère de la santé, l’INPES (aujourd’hui: Santé Publique France), qui me commande une série sur le thème de l’allaitement maternel pour son nouveau guide paru en 2009 et tiré à plus de 5 millions d’exemplaires. Cette expérience a été pour moi une révélation. Les nombreux retours sur mon travail et toutes ces commandes m’ont permis de prendre confiance en l’originalité de mon regard et ma personnalité de photographe.
C’est pourquoi j’ai voulu prolonger et approfondir l’aspect artistique de ma démarche en travaillant notamment sur l’analyse d’images auprès de Colette Gourvitch, une artiste-auteur photographe à Paris. Cinq bonnes années extrêmement enrichissantes. De ce fait, j’ai donc mené un travail plus personnel, toujours en N&B, mais aussi en couleur. Il s’en est suivi des expositions à Paris (« De l’Autre Côté ») et à la Cité des Sciences entre autres.
https://thierrymarius.myportfolio.com - atmab@me.com
Bruno Moysan est agrégé & docteur en musicologie.
Enseignant, professeur de musique "séries spécialisées" au Lycée Marceau de Chartres et a été chargé de cours:
- à l'Université Versailles-Saint-Quentin-UVSQ (histoire),
- professeur chargé de l’enseignement « Musique et politique » à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris de 1998 à 2011,
- chargé d’enseignement à l’EHESS de 2001 à 2005 (musicologie générale),
- à UVSQ (IUP-ASCM) en 2006-2007 (musique & société),
- au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris de 2007 à 2009 (musique & politique),
- au Centre International du Vitrail à Chartres depuis 2008 (musique & représentations collectives).
Ses thèmes de recherche :
- musique, politique et lien social dans les sociétés démocratiques modernes
- sécularisation, religion de l’art et mythologie de l’artiste au XIXe siècle
- subjectivité et modernité, mode
- socio-histoire de la musique
- musique romantique de piano (langage, technique, écriture)
- intertextualité en musique aux XIXe et XXe siècles
- Epistémologie, théorie des systèmes
Recherches en cours :
- Musique, politique et subjectivité XIXe-XXe
- Musique et libéralisme
brunomoysan@aol.com
Pauline Nitsch-de Saint Albin est peintre & sculpteur
Diplômée de l’ESAG Penninghen Paris, je suis mariée et mère de cinq enfants (3 garçons et deux filles).
Ma démarche artistique: l’œuvre d’art est cette communion de la matière avec la Beauté, la Bonté, cette vibration qui touche à ce que l’homme porte de plus divin, de plus surnaturel en lui.L’artiste est un être constamment en recherche, qui n’a d’autre appel que de rendre compte de cette participation de la matière avec cet esprit de Bonté, de Douceur, de Tendresse, de Joie, d’Amour dont l’homme a besoin pour vivre. Ainsi son regard, en quête de cet Infini, se manifeste et s’exprime dans ce soulèvement de la matière, dans ce cri d’Amour, cette soif de plus grand que lui.
La matière est pour l’artiste le moyen par lequel il passe pour faire connaître ce besoin, voire même cette rencontre vitale avec l’Infini, avec ce qui demeure, ce qui réjouit le cœur.
C’est un tâtonnement des mains, de l’esprit et de l’âme. Qu’est-ce qui attire ? Qu’est-ce qui fait vivre, sinon la Lumière de la Vérité dans ce qu’elle porte de plus gratuit ? Qu’est-ce
sinon l’Amour et la Bonté ? L’artiste est quelqu’un qui transmet cet émerveillement d’une Présence invisible qui est à l’origine de tout ce qui
dans la création porte la marque de cette Bonté, de cet Infini qui est au-delà des limites de la mort et que l’homme porte en lui de plus profond, de plus sacré, de plus noble.
pauline.nitsch@gmail.com ---- instagram @nitschdesaintalbin
Pascale Nouailhat est peintre
J’ai suivi des études à Paris à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des métiers d'art (ENSAAMA) et vis en Normandie depuis 1984, dans le sud Manche, à Mortain (50).
Avec mon mari peintre verrier, nous y avons installé notre atelier, où j’anime également des cours ainsi qu’au musée Anacréon de Granville. La nature est généreuse ; elle dévoile des paysages infiniment vivants - eau, mer, ciel, arbre - qui déroulent leurs strates jusqu’à l’horizon. L'observation de ces espaces où s’entremêlent des perspectives de marais, dunes, buttes, chemins et bosquets plus ou moins évoqués, voilà ce qui nourrit mon inspiration : les vibrations, les couleurs, les rythmes.
Par des croquis sur place, j’aime le dessin d’après nature, je cherche à saisir les instants de lumière, les dynamiques, les contrastes, les profondeurs de ces paysages qui peuvent toucher à l'abstraction. Puis à l’atelier, à partir de mes croquis et notes, j’explore tant la couleur que le noir et blanc. Je prépare des supports : papiers marouflés sur bois pour recevoir des encres, comme des traces superposées, ratées, lavées, recouvertes. Les réactions de la matière, leurs interactions sont autant de chemins à suivre et à développer.
J’aimerais que chaque tableau offre l’espace d'une contemplation, d’une lumière.
pascale@nouailhat.net - https://www.pascalenouailhat.net/expositions - Atelier PassLumière
Serge Nouailhat est peintre & verrier
Mon enfance et mon adolescence furent nantaises; c’est cependant à Paris, à l’E.N.S.A.A.M.A.,.Puis c'est à l’ E.N.S.E.T. (Ecole Normale Supérieure) à Cachan que je fais mes études supérieures artistiques. Mes premières œuvres monumentales en vitrail, je les réalise en 1985, dans mon atelier de Mortain où je réside toujours. C’est en effet ce moyen d’expression plutôt technique et aux possibilités multiples, qui me permettra de développer un art personnel à la croisée du matériel et du spirituel. Mon inspiration, je vais d’abord la chercher auprès des grandes figures de l’art, comme le peintre Chagall. Parallèlement, la pratique du dessin, conjuguée aux contraintes de l’art du vitrail et aux commandes liées aux architectures, guident ma créativité.
Actuellement, je travaille tout autant à une œuvre peinte qu’à celle de verrier, en particulier pour les églises, le plus souvent sur commande. Je réalise également des œuvres en verres dans la technique du fusing. J’apprécie la rigueur et la poésie que permet cette technique, qui trouve une place privilégiée dans l’architecture intérieure, et permet également d’approcher la sculpture. Le fusing m’amènera à des collaborations exceptionnelles avec des artistes contemporains : Jean-Joseph SANFOURCHE, Marcel HASQUIN, Rachid KORAÏCHI, ma femme Pascale, etc.
serge@nouailhat.net - atelier@passlumiere.net
VITRAIL : https://www.passlumiere.net FUSING : https://www.nouailhat.net/
Béatrice de Pourtalès est peintre
"Je suis art thérapeute. Je continue à animer des ateliers de « Guérison intérieure » avec la peinture et une proposition du toucher et se laisser toucher. En peinture, je suis autodidacte. J’ai découvert que les blessures de ma vie étaient vulnérabilité-réceptivité et pouvaient se transformer.
Aujourd’hui je travaille sur toile avec du sable, de l’eau et de la gouache."
Amandine Tourny est aquarelliste maritime
Elle conjugue ses deux passions : le dessin et la peinture, bel héritage maternel qu’elle a développé en autodidacte, et son amour de la mer et des gens de mer, transmis par un père officier de marine et porté par une enfance au bord de l’eau, au milieu des vieux gréements et des embruns bretons.
"Le rêve n'a de limite que l'horizon des marins" est un aphorisme qui a toujours inspiré sa peinture, faisant se tourner tout naturellement ses thèmes de prédilection vers l’océan. Que ce soit sur le motif, principalement dans le Finistère, ou dans son atelier, son aquarelle s’exprime comme un besoin de saisir les paysages maritimes de sa Bretagne natale ou d’ailleurs, la richesse variée de la faune et la flore marines, la force des vagues ou la majesté d’un phare, la ligne racée d’un voilier ou le gonflement du vent dans les voiles, la vitalité des embruns ou les calmes reflets changeants de la mer…
Véronique van Outryve d’Ydewalle, plasticienne, (Belgique)
" Peindre, dessiner, s’exprimer graphiquement, décorer, habiller avec élégance, autant de compétences que j’ai développées au fil du temps.
En tant que professeur d’art appliqué, Je passe d’un domaine à l’autre, dans mon environnement professionnel ; surfant ainsi sur la vague du design tout azimut. Le lien entre tout cela, c’est l’art. Désormais, les classifications de l’art se sont affranchies des cloisons qui les cantonnaient à des compartiments étanches. Le design " produit ", l’art plastique, la mode, la littérature et l’art culinaire se côtoient et s’inspirent les uns des autres ; tant et si bien que l’expression artistique s’en trouve agrandie et renouvelée."